Le shilajit de l’Himalaya est souvent présenté comme le roi des compléments naturels. Et ce n’est pas sans raison : récolté sur les plus hauts sommets du monde, il contiendrait plus de 80 vitamines et minéraux.
Mais le shilajit Himalaya serait-il vraiment meilleur que les autres ? L’origine suffirait-elle à elle seule pour garantir la qualité ?
En réalité, si le shilajit des zones les plus reculées de l’Himalaya présente des avantages potentiels, d’autres régions comme l’Altaï offrent également des produits de très bonne qualité.
Le processus de purification et le taux d’acide fulvique restent des critères tout aussi importants.
📌 En résumé
✅ Le shilajit Himalaya, notamment celui de Gilgit-Baltistan, est considéré comme l’un des plus purs et concentrés.
💪Recherchez un shilajit à plus de 60 % d’acide fulvique avec des composés bioactifs intéressants.
🧼 Une purification douce est essentielle pour assurer votre sécurité.
🧪 Les métaux lourds peuvent être présents à l’état de traces, mais sans danger dans un produit bien contrôlé (certificats à l’appui).
🔍 Pour un bon shilajit, tournez-vous vers des marques transparentes comme Feel Pure, Asieco, Primal ou SIHO.
Shilajit Himalaya : un shilajit de haute altitude

C’est dans les hautes vallées de l’Himalaya, à plus de 4 000 mètres d’altitude, que l’on trouverait le shilajit parmi les plus recherchés. Notamment dans une région méconnue du grand public mais réputée chez les herboristes : Gilgit-Baltistan, au nord du Pakistan.
Dans cet environnement éloigné de toute pollution industrielle, le shilajit récolté serait particulièrement pur. Derrière son apparence un peu étrange — une pâte noire et visqueuse — se cacherait un concentré de nutriments qui séduirait celles et ceux à la recherche d’un coup de boost naturel.
Parmi ses composants les plus étudiés, on retrouve :
- Acide fulvique, star du shilajit, qui faciliterait l’absorption des nutriments et soutiendrait la détoxification cellulaire. Le shilajit himalayen en contiendrait jusqu’à 70 % dans ses meilleurs lots.
- Dibenzo-α-pyrones, des composés rares qui pourraient stimuler les mitochondries (les « centrales énergétiques » des cellules), d’où la sensation de vitalité rapportée par certains utilisateurs.
- Minéraux et oligo-éléments (fer, zinc, magnésium, cuivre…), qui contribuent à réduire la fatigue ou améliorer le métabolisme global.
Shilajit Himalaya : un besoin de purification
Attention cependant : même si le shilajit est une substance naturelle, il ne devrait jamais être consommé brut. Une purification est indispensable pour éliminer les impuretés (sable, débris végétaux, traces éventuelles de métaux lourds…).
Les fabricants sérieux utilisent des méthodes traditionnelles : purification à l’eau de source, séchage au soleil, sans recours aux procédés industriels agressifs. Cela permet d’obtenir un shilajit sûr, sans produits chimiques, et potentiellement efficace.
💡 Conseil : privilégiez les marques qui indiquent clairement leurs méthodes de purification et publient des certificats d’analyse. C’est souvent un bon indicateur de sérieux.
Métaux lourds : faut-il s’en inquiéter ?
C’est une question récurrente : le shilajit contient-il des métaux lourds ? La réponse est oui… mais uniquement à l’état de traces, bien en dessous des seuils réglementaires, si le produit est bien purifié.
L’acide fulvique, présent naturellement dans le shilajit, agirait lui-même comme un chélateur, aidant l’organisme à fixer puis éliminer les métaux lourds présents dans l’environnement (alimentation, pollution…).
Certaines marques comme Feel Pure, Asieco ou Primal publient des analyses détaillées montrant des taux extrêmement bas, voire indétectables. Mention spéciale à Asieco, dont le processus de purification permet de garantir l’absence de métaux lourds détectables.
🇷🇺 L’Altaï, challenger de l’Himalaya
Si l’Himalaya fait rêver, le shilajit de l’Altaï, en Sibérie, est également très intéressant. Issu d’un environnement relativement préservé, ce shilajit contient lui aussi une bonne proportion d’acide fulvique (souvent entre 50 et 75 %), et serait plus accessible côté prix.
Des marques fiables comme Primal ou SIHO proposent des produits bien purifiés, bien analysés, et souvent très bien dosés en principes actifs (+70% d’acide fulvique).
En résumé, Himalaya ou Altaï ? Ce serait comme choisir entre un grand cru classé et un excellent vin bio. Tout dépendra de vos attentes, de votre budget… et de votre sensibilité personnelle.
🛒 Comment ne pas se tromper à l’achat
Oui au shilajit, mais pas n’importe lequel. Voici une check-list utile pour éviter les mauvaises surprises :
✅ Origine clairement indiquée (Himalaya, Altaï…)
✅ Résine pure ou gélules sans additifs
✅ Certificats d’analyse disponibles
✅ Méthode de purification précisée
❌ Méfiance face aux prix trop bas (un bon shilajit coûte généralement entre 30 et 50 € les 30 g)
Verdict : shilajit Himalaya, un grand cru de la nature ?
Alors, le shilajit de l’Himalaya serait-il le meilleur ? Pour beaucoup, il semblerait que oui. Il cocherait toutes les cases : récolte en haute altitude, pureté de l’environnement, richesse en acide fulvique, et respect des méthodes de traitement traditionnelles.
Cela ne signifie pas que les autres origines sont à écarter. Un bon shilajit de l’Altaï, bien purifié et bien analysé, peut être tout aussi qualitatif. Comme souvent avec les compléments, la transparence reste votre meilleure alliée.
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