Croyances limitantes, les identifier et les transformer

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Qu’est-ce qu’une croyance limitante ?

Nombreuses sont les personnes parmi mon entourage ou mes clients en coaching, qui affirment « je ne peux pas », « je ne sais pas », « c’est inaccessible pour moi », « l’autre est plus important que moi », et quand je leur dis que leur pensée n’est qu’une croyance, souvent leur réponse est « Ce n’est pas une croyance, c’est vrai ».

Tant qu’il n’a pas une prise de conscience, nous croyons nos croyances, et nous les tenons pour vraies … et quand je dis tenir, c’est souvent tenir mordicus !

Parfois nos croyances sont positives, aidantes, parfois elles sont limitantes. Enfant j’ai cru au père Noël. C’était intrigant, merveilleux, cela me donnait de la joie et mon entourage me confortait dans cette croyance. Pour moi ce n’était pas une croyance mais bien la vérité, en plus j’avais des preuves tangibles. Puis un jour j’ai rangé ma croyance au musée, comme on peut le faire pour toute croyance.

Une croyance est une pensée qui se manifeste régulièrement en nous, qui survient dans notre esprit comme si elle était fondée. Il n’y a pas ici un sens religieux à ce terme de croyance.

Une croyance limitante nous freine, nous restreint dans ce que nous voulons faire, et parfois nous stoppe en nous mettant à l’arrêt. C’est parfois aussi un obstacle à l’élan de nos rêves, à l’énergie bienfaisante de voir notre vie en grand.

Si je roule en voiture avec le frein à main serré et que je ne le vois pas, je peux penser « je n’ai jamais de chance », je peux m’énerver, me critiquer, avoir peur de ne pas arriver à destination, me mettre en colère contre moi ou contre la voiture, ou même être triste de jamais pouvoir arriver dans les temps.

Travailler sur nos pensées entraine une bonne gestion des émotions.

Exemples de croyances limitatives :

Je ne sais pas quoi faire
Je n’y arriverai pas
Quelque chose d’épouvantable va arriver
Les gens ne me disent pas ce qu’ils pensent
L’autre devrait me respecter
Je fais tout de travers
Je n’ai pas d’argent
Je ne suis pas digne d’intérêt, etc.

Les croyances sont très nombreuses, et très variées !

L’impact des croyances limitantes sur notre corps au travers des émotions

Autre exemple que celui de la voiture : si quelqu’un sort d’une pièce et claque la porte devant moi alors que j’allais sortir moi aussi, je vais sûrement me mettre en colère, et peut-être insulter cette personne.

Comment est apparue cette colère ?

En tout premier lieu j’ai eu la pensée « personne ne me respecte ! ». A peine la porte claquée, cette petite phase est venue se glisser dans mon esprit et a déclenché ma colère. J’ai interprété le geste de l’autre, j’en ai déduit un manque de respect.

Ma colère découle de la croyance qui s’est manifestée dans ma tête. Ma colère a aussi un impact sur mon corps, mes épaules se resserrent, mon ventre se noue, je respire mal, mon comportement est désordonné, je dis des paroles dures envers l’autre personne.

Alors que dans cette situation il s’agit peut-être de tout autre chose qu’un manque de respect.

Si la personne revient sur ses pas et me dit « J’ai eu une nouvelle alarmante, je suis si stressé que je n’ai pas vu que tu étais derrière moi », ma colère tombe aussitôt car je réalise que je ne suis pas en cause, que l’autre était dans son inquiétude et dans son agitation.

Il n’y a pas eu de manque de respect de sa part envers qui que ce soit. Pourtant ma croyance négative (souvent ancienne) a resurgi devant la porte qui s’est claquée. Je me suis sentie dévalorisée et j’ai ressenti de la colère uniquement par le fait de croire ma propre croyance limitante « Personne ne me respecte ! ».

Croire à nos pensées est souvent une habitude qui nous rassure, qui nous maintient dans une apparente zone de confort. Si on le souhaite, il est possible de dépasser nos pensées limitantes. Pour cela le premier pas est de les reconnaître, de les identifier.

Apprendre à identifier vos croyances limitantes

Ce n’est pas facile de repérer ce que l’on pense, d’entendre ce qu’une petite voix intérieure chuchote, souvent à notre insu, à notre oreille. Et même à haute voix, cela se fait souvent mécaniquement, « Je suis stupide » est vite prononcé, sans notre participation consciente.

Une pensée ou une croyance limitante est pratiquement invisible parce que nous l’avons intégrée à notre quotidien. Nous ne la voyons pas et la plupart du temps nous n’en mesurons pas les conséquences néfastes pour nous et pour les autres.

Nous ne soupçonnons pas à quel point ces pensées nous tirent vers le bas, nous ralentissent dans ce que nous voulons entreprendre de pourtant si important pour nous.

En étant averti et attentif, vous pouvez surprendre vos pensées, prendre du recul et ne plus les prendre pour « argent comptant ». Vous osez aller vers votre plein potentiel, sortir de l’image négative que vous vous faites de vous, ou que quelqu’un d’autre vous a imposé, en une ou plusieurs fois.

Parfois les adultes disent aux enfants « tu es bête », « tu ne dois pas parler », « tu n’as pas le droit de pleurer » etc.

Que cela soit une seule fois ou de manière répétée, ces phrases sont des étiquettes qui induisent des croyances limitantes chez l’enfant qui en grandissant intègre « je ne suis pas capable de … », « je dois me taire », « je dois être fort », etc. Plus tard il ne sait plus pourquoi il manque d’élan, d’assurance, et de confiance en lui, ni pourquoi il se sent obligé de faire toujours plus que nécessaire.

Comment se débarrasser de ses croyances limitantes grâce au coaching

Afin de transformer les pensées limitantes en pensées positives, aidantes, j’ai créé un coaching unique et innovant que j’ai intitulé « Le Chaudron ». Par un accompagnement bienveillant et fluide, par des questions simples et puissantes vous pouvez écouter et repérer vos pensées, les éclairer, puis décider de les changer en élan, en ressource, en joie.

La toute première étape du Chaudron provient du Travail de Byron Katie : (The Work). Une fois votre croyance limitante repérée, vous contextualisez : quand, où, avec qui vous avez pensé cela.

Dans l’exemple précédent la croyance « personne ne me respecte » se situe un mardi soir de décembre dernier, en Bretagne, avec un collègue de bureau.
Il y a maintenant une autre question : « personne ne me respecte, est-ce que c’est vrai ? ». A cette question vous ne pouvez répondre qu’à l’aide d’un seul mot, « oui », ou « non ».

La réponse est forcément juste, mais vous n’avez à disposition qu’un seul de ces deux mots. La question posée est : cette pensée, cette phrase … (Dans notre exemple « Personne ne me respecte »), est-ce que c’est vrai ?

A partir de votre réponse, et en réfléchissant peu à peu à ses différents aspects, il vous est possible d’éclairer, d’investiguer votre croyance. Vous vous projetez dans le futur, pour voir qui vous devenez si vous décidez de garder votre croyance toute votre vie, et vous vous tournez aussi vers votre passé, là où s’est inscrite cette pensée pour la première fois.

Tout au long du Chaudron, en complément des questions élaborées avec pertinence et justesse par Byron Katie, j’utilise la PNL (Programmation Neuro Linguistique) qui est une méthode qui aide à mieux nous connaître et favorise en douceur des changements ; le travail sur l’enfant intérieur, qui nous reconnecte profondément à qui nous sommes ; et l’autolouange qui nous permet de célébrer notre vie et d’honorer toutes les facettes de soi.

Avec « Le Chaudron », vous faites cuire en douceur votre croyance pour en tirer de nouvelles saveurs, vous vous recentrer sur qui vous êtes, sur vos talents, vous renforcez pleinement l’estime de soi et la confiance en soi.

“Echouer, c'est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente”.

Henry Ford

Cet article a été proposé par :

Sophie Lemosof – Coach de vie depuis de 20 ans

Retrouvez Sophie sur son site pour un Coaching en ligne ou à Auxerre.

Site internet : https://www.sophielemosof.fr/

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