Coach de vie : tout ce qu’il faut savoir sur ce métier résolument moderne

Sommaire

Notre société ne cesse d’évoluer. Les enjeux et les questionnements se multiplient au fil de l’actualité. Les doutes, aussi. Le stress l’emporte souvent sur la sérénité quand le maëlstrom de l’époque contemporaine s’en mêle : inflation, conflits dans le monde, crises énergétiques… Trouver son équilibre et veiller à son bien-être peut alors sembler complexe. C’est là que le coach de vie joue un rôle précieux.

Ce professionnel n’aura jamais de solution miracle face aux tourments internationaux, bien sûr. Il ne se munit pas davantage d’une baguette magique servant à résoudre toutes les situations personnelles.

En revanche, il aide la/le coaché(e) à se fixer des objectifs personnels, porteurs, voire transformateurs. Habitudes alimentaires, dynamiques relationnelles, organisation des journées… l’éventail des pistes à explorer est particulièrement large.

Dans les lignes à venir, découvrez en quoi consiste plus précisément ce métier du bien-être. Nous allons en profiter pour répondre aux questions qui reviennent souvent à son sujet. Quel est le rôle d’un coach de vie ? Par quels moyens peut-on commencer à exercer cette profession ? Faut-il suivre une formation particulière ?

Nous avons synthétisé toutes les informations qui nous semblaient pertinentes : les voici !

métier de coach de vie

Coaching de vie : qu’est-ce que c’est ?

Le coaching de vie est un concept moderne. Contrairement à d’autres activités ou professions traditionnelles, il est donc difficile d’en délimiter clairement les contours sans négliger plusieurs variantes et exceptions. 

Cela dit, on peut relever quelques principes de base :

1. Un accompagnement bienveillant et constructif

Un coach de vie accompagne, structure, conseille la cliente ou le client dans son développement personnel. Il ne s’agit évidemment pas « d’imposer » une routine ou des postures, mais de guider la personne dans la (re)définition de ses objectifs.

En outre, le jugement ne devrait jamais avoir sa place dans le processus. Il est question de faire avancer, et non de ressasser les erreurs ou les maladresses du passé.   

2. Un suivi sur le moyen ou long terme

Le coaching est synonyme de suivi. L’accompagnement devrait durer suffisamment longtemps pour que la personne établisse, poursuive et atteigne les objectifs fixés. Il n’y a pas de règle stricte en termes de temps nécessaire, mais le fait constater, de mesurer l’évolution du coaché fait prendre à la démarche tout son sens.

3. Un vecteur puissant de motivation

Faire appel à un accompagnateur personnalisé (un synonyme que l’on emploie parfois), c’est très souvent chercher un cadre, et par là-même une source de motivation.

De nombreux chercheurs ont prouvé le lien entre détermination et supervision. À travers ce travail de recherche par exemple, les scientifiques décrivent comment un programme de fitness concret, organisé et stabilisé par un professionnel, peut encourager grandement les participant(e)s à faire de l’exercice.

La sculpture du corps ou la perte de poids ne sont qu’une perspective parmi tant d’autres quand on parle du coaching de vie. Certains vont chercher à travailler plus efficacement. D’autres à se nourrir plus sainement. Sans oublier les potentielles combinaisons des résolutions, bien sûr !

Quoi qu’il en soit, le métier qui nous intéresse ici doit contribuer à l’épanouissement de la cliente ou du client, qui va développer son autonomie petit à petit. La motivation, si tout se déroule au mieux, viendrait alors d’elle/de lui !

4. Faire confiance à un spécialiste pour retrouver confiance en soi

Tout comme l’on doit bien choisir un psychothérapeute dans le cadre d’un suivi psychologique, il ne faut pas se tourner vers un coach de vie au hasard. Un individu souhaitant bénéficier de tels services devrait (vraiment) privilégier la sollicitation d’un professionnel certifié.  

En effet, même s’il ne s’agit pas une thérapie à proprement parler, de nombreux enjeux émotionnels entrent en ligne de compte. Un expert compétent dans ce domaine doit être absolument digne de confiance. Certes, on peut dire la même chose pour tous les métiers existants. Mais les dégâts provoqués par un mauvais plombier sont plus facilement réparables. Il suffit de contacter l’un de ses concurrents.

Les conséquences d’un coaching de vie inadéquat, elles, impactent la confiance en soi. On touche ici à la clé de cette profession. Un accompagnateur efficace met tout en œuvre pour que la personne croie en elle. Et se sente prête à voler de ses propres ailes.

Coach de vie : est-ce un métier réglementé en France ?

Comme d’autres métiers dont l’émergence remonte à la fin du XXe siècle, le coaching de vie est reconnu mais ne répond pas à une réglementation stricte. Toute personne majeure peut décider de proposer ses services sans avoir suivi une formation auparavant (nous reviendrons sur ce point au paragraphe suivant).

Ainsi, nous tenons à livrer deux recommandations :

  • En tant que client(e), il est essentiel de vérifier la légitimité (et la réputation, idéalement) de l’accompagnateur.

  • En tant que coach, il est préférable de réfléchir avant de se lancer dans cette aventure. Il serait dommage de « s’improviser » coach de vie. D’autant qu’au fil des années, la concurrence devient de plus en plus rude.

Cette absence de cadre strict n’empêche pas l’existence de certaines certifications. En l’occurrence, l’État français propose bel et bien des cursus dédiés.

Voyons justement comment devenir coach de vie lorsqu’on souhaite se professionnaliser sérieusement et soigner sa réputation. 

Comment devenir coach de vie ?

Au risque de nous répéter, il n’y a pas de formation obligatoire liée à ce métier. En revanche, il est vivement recommandé de satisfaire certains critères. Et de prouver que l’on répond à ces derniers.

Dans cette perspective, l’intéressé(e) doit assister à des cours (en présentiel et/ou en distanciel selon les cas) et valider des modules d’évaluation auprès d’un organisme reconnu.

Sur cette page de la plateforme officielle France Compétences, vous découvrirez toutes les conditions auxquelles doivent se soumettre les « écoles » préparant les coachs de vie à exercer leur métier. Que ce soit sur le plan théorique ou pratique, les aspects abordés sont très nombreux.

Afin de devenir un coach personnel certifié, il faut s’inscrire à une formation dite RNCP. Celle qui a obtenu sa place dans le Répertoire National des Certifications professionnelles. Comme on vient de l’expliquer, la sélection est rude. Vous pourrez donc compter sur un apprentissage complet, et la certification reçue au terme de ce chemin initiatique renforcera très largement la visibilité et la crédibilité de votre activité.

Parmi les possibilités offertes (et donc approuvées par l’État français), on peut citer MHD Formation. Vous trouverez toutes les informations à son propos ici. La Coach Académie appartient également à cette catégorie.

Formation pour devenir coach de vie : quelles sont les compétences à acquérir ou à développer ?

Lors d’un processus de certification, l’accompagnateur personnel est notamment invité à assimiler ou aiguiser les compétences suivantes :

  • Il construit, consolide sa polyvalence et son sens de l’adaptation. Les formatrices et formateurs mettent en avant de nombreux profils qu’il est possible de rencontrer lors des sessions. La démarche peut sensiblement changer en fonction de l’âge, de l’état physique, de la personnalité des coaché(e)s. Ainsi, d’une certaine manière, l’apprenant(e) se familiarise avec toutes les subtilités du genre humain.
  • Il découvre des techniques spécifiques relatives au langage, aux gestes, au rythme à adopter. Le ton, les mots choisis, et même la posture physique marquent une différence lors du coaching de vie.
  • Certaines compétences spécifiques relatives à l’organisation, à la planification, sont transmises aux étudiant(e)s. Cette profession se trouve au carrefour de nombreux domaines : en entreprise par exemple, il peut s’agir d’aider la personne à atteindre ses objectifs financiers.
  • Une formation certifiante donne également l’occasion d’affiner et d’optimiser les bilans, les retours – tout ce qui permet de mesurer et de matérialiser la progression de la/du coaché(e).

Cette liste, comme vous vous en doutez certainement, n’a rien d’exhaustif. Pour autant, elle laisse apprécier la richesse du métier d’accompagnateur personnel.

En conscientisant ces enjeux, vous pouvez également déterminer un point essentiel : êtes-vous vraiment « fait(e) » pour cette profession ? Il n’y a aucune invitation à l’auto-dévalorisation dans cette question, évidemment ! Mais il faut de tout pour faire un monde, et choisir une carrière qui ne correspond pas à sa personnalité, à ses talents innés, à sa vision du monde… n’est jamais une bonne idée !

Quel est le profil-type (qualités, talents…) d’un(e) coach de vie ?

Il y a forcément une part de mystère dans l’identification et l’exploitation de ses qualités innées. Pour autant, certains traits de caractères nous semblent inadaptés, ou au contraire propices à l’exercice de cette profession du bien-être.

En principe, un coach de vie devrait…

  • Faire naturellement preuve d’empathie, de respect et de bienveillance.
  • Être porté(e) vers la communication et la relation à l’autre.
  • Se montrer suffisamment organisé(e) pour assurer un suivi de qualité. Sans quoi la qualité de la prestation est compromise.
  • Cultiver une vision globale du bien-être et, tout en gardant sa singularité, appliquer l’essentiel des principes inculqués.
  • Savoir observer une grande patience, car le développement personnel prend du temps.

À l’inverse, un coach de vie ne devrait pas…

  • Chercher à remodeler la cliente/le client « à son image ». En somme, la modestie est une vertu précieuse dans ce métier.
  • Se montrer excessivement autoritaire ou intransigeant(e) envers la personne, violent(e), intrusive/intrusif. Il y a aussi une éthique du coaching de vie.
  • Avoir une tendance marquée au jugement ou à la critique.
  • Être particulièrement désordonné(e) ou incapable de s’en tenir aux délais/objectifs fixés.

Notez que nous employons le conditionnel. Nous n’avons pas la prétention de pouvoir dire aux accompagnatrices et accompagnateurs ce qu’ils doivent faire. Mais le bon sens, voire la loi selon les cas, permettent de poser certains jalons.

Coach de vie : comment s’installer en tant qu’auto-entrepreneur ?

Les accompagnateurs personnels ou coachs de vie sont des auto-entrepreneurs. Afin de faire reconnaître officiellement leur activité (notamment à des fins de facturations, en termes de statut fiscal, etc.), il leur faut créer un « cabinet de coaching ».

Cela ne signifie pas que vous deviez absolument avoir des locaux.

Toutefois, il est impératif de déclarer et enregistrer son activité auprès de l’URSAAF.

  1. En suivant ce lien, vous en saurez plus sur le déroulement des démarches. Depuis le 1er janvier 2023, la constitution d’un guichet unique est venue simplifier une partie des formalités.
  2. Au fil de votre parcours administratif, vous obtiendrez tous les numéros permettant d’identifier votre entreprise : le SIREN, le NIC… Si tout cela peut sembler excessivement formel, le but est d’éviter au maximum les fraudes.
  3. Parmi les étapes à suivre, il faudra codifier vos services, via le référent NAF (aussi appelé APE). Vous pouvez consulter cette page pour plus de détails. En principe, le numéro attribué est le NAF 8559A. Il s’inscrit dans la catégorie « Formation continue d’adultes ».

Cette formalisation permet de vous « installer » en tant que coach de vie. Cela étant dit, peut-on vivre de cette profession ?

Quel est le salaire d’un coach de vie ?

Plutôt que de salaire, on devrait parler de revenu pour les accompagnateurs personnels. Ce dernier peut considérablement varier. Au départ, il faut se constituer une clientèle. Même si le coaching de vie est un métier d’avenir, parfaitement en adéquation avec les tendances actuelles (accent mis sur la progression individuelle, popularisation et acceptation des approches alternatives…), vous n’êtes pas la/le seul(e) sur le marché !

Par conséquent, on peut difficilement imaginer un revenu supérieur à 2000/2500€ en début de carrière. Au fur et à mesure que votre réputation se forge, néanmoins, il n’est pas impossible de « grimper » jusqu’à 6000€/7000€. C’est à la fois l’avantage et le risque d’une profession indépendante : il n’y a pas de limite au bénéfice, mais pas de garantie non plus.

Pour vous garantir un bon départ dans votre activité, il est conseiller de travailler sa communication avant même de s’installer.

Pour cela, vous pouvez suivre des formations pour développer votre activité en tant que professionnel du bien-être.

Et si vous deveniez coach de vie ?

Tel un accompagnateur personnel, nous venons de vous… accompagner dans la découverte de cette profession 😉.

Maintenant que vous avez ces cartes en mains, vous devriez avoir une idée plus précise des principes et des caractéristiques du métier de coach de vie.

Vous sentez-vous prêt(e) à aider celles et ceux qui en ont besoin ? À tout mettre en œuvre pour que le fameux déclic survienne ? Si oui, nous vous souhaitons une excellente expérience, et un nouveau départ épanouissant à votre clientèle ! 

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