Combien de temps l’âme reste sur terre ?

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Vous vous demandez combien de temps l’âme reste sur terre ? Évidemment, il n’y a pas de réponse scientifique ou mathématique à cette question. Les « versions » sont très nombreuses, que ce soit dans le domaine de la spiritualité en général ou au sein du système de croyance des religions. Donner un chiffre, un nombre définitif… constituerait presque un manque de respect face à la diversité des perceptions.

Cela étant dit, cette interrogation permet d’ouvrir plusieurs pistes de réflexion. Elle invite à une observation holistique, panoramique des multiples interprétations.

De manière humble mais passionnée, voici quelques informations sur ce sujet métaphysique qui ne finira jamais de fasciner l’humanité.

combien de temps l'âme reste sur terre ?

L’âme : qu’est-ce que c’est ?

Ce n’est pas la première fois que nous expliquons la notion d’âme dans nos publications. Et cela nous amène toujours à la même observation : il est difficile d’en établir une vraie délimitation. Fondamentalement, cette essence immatérielle ne connaît pas de contour. Elle résiste aux mesures scientifiques traditionnelles.

On peut toutefois retrouver quelques principes communs à toutes les définitions, à presque toutes les traditions.

  • L’âme se distingue systématiquement du corps. C’en est une entité distincte. Elle existerait indépendamment de l’enveloppe charnelle.

  • Sa dimension intangible la rend imperméable aux lois de la physique et aux considérations techniques.

  • Elle est porteuse d’une certaine conscience et d’une forme d’identité. Non pas au sens administratif du terme, évidemment. Mais elle porte en elle un vécu – voire plusieurs vécus selon les convictions.

Venons-en maintenant au cœur de notre sujet. Si l’on échafaude des hypothèses éclairées, combien de temps reste-t-elle sur terre ; ne serait-ce qu’approximativement ? Est-il seulement possible d’approcher une théorie plausible ?

Après la mort, combien de temps l’âme des défunts reste-t-elle près des vivants ?

Cela vous semblera sans doute étrange car c’est le titre-même de ce billet… mais cette question manque de pertinence. Elle fait appel à un concept trop cartésien – celui du temps, donc.

Le temps, cette mesure très terrestre, ne revêt plus vraiment de sens après la mort. Et pour cause : il n’y a (à priori !) aucun agenda à respecter, de deadlines à tenir, d’événements à planifier… La vie après la mort, ou la « vie après la vie », comme certains l’appellent, serait bien plus emprunte de spiritualité que de logistique et de fonctionnalité.

Cela étant dit, on peut se demander pourquoi cette thématique suscite une grande curiosité. Quelle quête de sens plus profonde sous-tend cette approche apparemment technique ?

Pourquoi s’interroger sur le temps que l’âme « prend » pour rejoindre un autre plan ?

changement de plan énergétique de l'âme

On peut distinguer plusieurs possibilités, sachant que la réponse dépendra d’expériences et de ressentis très variés :

  • Un besoin de réconfort, dans le sens noble et plein du terme. La perte d’un être cher s’apparente, selon les circonstances, à une épreuve parfaitement bouleversante. Savoir que (ou du moins, chercher à savoir si) l’âme du défunt reste à proximité pour un certain temps peut favoriser la mécanique du deuil. Chez certaines personnes, cela atténuera, autant que faire se peut, cette douleur indicible.

  • Dans un registre similaire, nombreux sont celles, sont ceux qui espèrent recevoir des signes, des messages provenant des défunts. Partir en quête d’une indication temporelle, c’est estimer, jauger les probabilités pour que cette rencontre soit susceptible d’arriver.

  • À un niveau plus personnel, le mystère relatif à la « survie » de l’âme et à sa condition post-mortem renvoie aux interrogations les plus fondamentales concernant l’existence, le but de la vie, et ce qui attend l’être humain au bout du (ou de ce) chemin. Tout ce qui se rapporte à la métaphysique,

  • Il peut aussi être question de résoudre les énigmes suscitées par son vécu personnel. On pense notamment aux fameuses expériences de mort imminente. Nombreux sont ceux qui disent, à ce moment-là, être entrés en contact visuel avec des défunts de leur entourage, à l’intérieur ou à l’issue du tunnel. S’agissait-il d’un plan terrestre ? Les âmes étaient-elles, pour parler trivialement, « dans les parages » ?


La liste est encore longue. La peur de la mort, tout simplement les (grandes) incertitudes à propos de ce phénomène irrémédiable harasse les esprits depuis la nuit des temps.

La durée du voyage de l’âme, du corps à l’au-delà : de très nombreuses versions

Que ce soit dans la Bible, la Torah, le Coran ou au sein des enseignements bouddhistes, le destin que connaît l’âme des morts fait l’objet de vifs récits.

Certains contiennent des indications chronologiques exactes.

Combien de temps l’âme reste-t-elle sur terre selon les bouddhistes ?

… dans la philosophie bouddhiste, justement. Comme on l’apprend notamment dans Le Livre des morts tibétain (voir ici), selon ce système de croyances, l’âme ne rejoindrait sa prochaine « destination » qu’après une période de 49 jours. Pour cette même raison, le 49e jours marque la dernière étape des rites funéraires inscrits dans cette tradition.

L’âme rejoint-elle directement le corps dans la religion musulmane ?

Non. Selon les préceptes coraniques de l’islam donc, il y a un passage systématique de 40 jours à considérer. Citons un article de Ça m’intéresse à ce propos :

« Dans la tradition musulmane, il faut attendre 40 jours entre le décès de la personne et la célébration. En effet, le quarantième jour se fête pour deux occasions : la naissance et le décès. Dans l’islam, le rite funéraire se base sur la croyance qu’Allah (Dieu) va donner une chance au mort avant le jugement final ».

Est-ce à dire que l’essence immatérielle reste sur terre avant ce jugement ? Sur ce sujet, les écritures ne semblent pas donner d’explications claires. Toutefois, il y a bien cette idée que l’âme des morts demeure en « transition » pendant 40 jours.

Fait passionnant : une durée identique (mais selon une logique ternaire) guide les spécialistes du droit islamique lorsqu’il est question de débattre ou de trancher concernant l’avortement. Cela peut surprendre celui ou celle qui est habituée à la laïcité des institutions. Toutefois, dans de nombreux pays, elle n’existe pas – le temporel est inextricablement lié à la religion.

Ainsi, « Pour la majorité des juristes musulmans, chaque étape dure 40 jours, (l’être formé recevant son âme au terme de 120 jours), la plupart d’entre eux autorisent l’avortement pour des raisons médicales avant ce terme. D’autres ne l’autorisent que si la vie de la mère est en danger » (source).

Le judaïsme et la chrétienté : aucune indication de durée

En ce qui concerne les deux autres groupes religieux les plus représentées dans le monde, il n’y a pas un nombre de jours exact – ou même approximatif – à relever.

Cela étant dit, ce souffle de vie qui survit au corps, à la chair, joue un rôle important dans une tradition comme dans l’autre. Elle s’inscrit dans les rites des deux professions de foi, et se trouve à l’épicentre des célébrations funéraires.

L’esprit qui reste sur terre : ces âmes en errance

Revenons-en pour finir à des considérations new age. Dans les pratiques spirituelles liées aux énergies universelles, l’âme est perçue comme un fragment du Tout cosmique. Dès lors, quand une personne meurt, son essence immatérielle quitte le corps afin de rejoindre le Haut-Astral.

Pour bien des raisons, cette ascension (qui ne correspond pas nécessairement à un accès au « paradis » ; tout simplement au Plan suivant) peut être retardée. Les âmes en errance se retrouvent attachées à un lieu, un objet ; comme bloquées. On dit qu’elles sont enclines à ressentir des émotions violentes, entre peur, tristesse et colère. Non seulement cela les empêcherait de s’élever… mais cela aurait un impact sur les vivants, confrontés à des émotions négatives. Délétères.

À la question « Combien de temps l’âme reste-t-elle sur terre ? », on pourrait alors répondre : trop longtemps. Trop longtemps car elle n’a plus rien à y faire.

C’est là que certains praticiens comme les passeurs d’âmes interviennent. Des capacités particulières leur permettent de faciliter (voire de rendre possible) la transition vers une autre réalité divine.

Le temps que l’âme prend pour regagner l’autre monde : une éternelle question ?

Celles et ceux qui cherchaient une réponse définitive seront peut-être déçu(e). Mais nous n’avons pas la prétention de détenir les clés de la métaphysique ! Il reste une part de mystère.

Cette part de mystère, c’est à vous de la sonder. Chacun(e) doit tracer son propre chemin lorsqu’il est question de croyances. Si vous décidez de vous en remettre aux dogmes d’une religion spécifique, c’est votre entière liberté. Si vous préférez une forme de stoïcisme philosophique, là aussi… personne ne devrait vous en empêcher !

Une chose est certaine : la multiplication des témoignages remettant en cause la corrélation entre conscience et activité cérébrale entraîne un large éventail de questions. Même les plus pragmatiques sont mis au défi face à ces « retours » fascinants.

L’âme flotterait-elle un instant autour du corps avant de changer de décor ? Sommes-nous voués à peupler la dimension invisible une fois que notre corps a rempli sa mission ? Nous espérons que cet article vous aura aidé dans vos réflexions 😊

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