La profession de chromothérapeute, certes moins connue que d’autres métiers du bien-être en France, n’en mérite pas moins d’être mise à l’honneur. Durant le processus, la praticienne ou le praticien va employer les couleurs comme levier d’accompagnement thérapeutique.
À la lecture de ces premières lignes, celles/ceux qui ne connaissent pas cette discipline sont probablement intrigués. Quels principes organisent la chromothérapie ? Comment contribue-t-elle au bien-être de quelqu’un ? Faut-il obtenir des titres spécifiques afin d’exercer ?
C’est à ces questions passionnantes, et à bien d’autres (éthique, démarches administratives…), que ce guide coloré va se consacrer !
Qu’est-ce qu’un chromothérapeute ? Une définition
Pour comprendre cette approche, il faut absolument définir la théorie des couleurs. C’est elle qui structure la discipline. Appartenant au domaine de la spiritualité, elle attribue aux couleurs, justement, une vibration particulière.
Le principe de résonance revêt une grande importance, comme c’est le cas en lithothérapie, en sonothérapie, dans le cadre du chamanisme… la liste est aussi longue que fascinante.
Une pratique cousine pour mieux comprendre : la lithothérapie
Nous ne venons pas de placer la lithothérapie en tête de liste pour rien. Au centre de ce système de croyances, on retrouve les pierres fines et, parfois, les pierres précieuses. Chacune d’entre elles affiche une robe particulière. On pense au lapis-lazuli et à son bleu azuréen. À la citrine et à son jaune saisissant. Ou encore au grenat, d’un rouge éclatant.
En l’occurrence, les passionnés attribuent des vertus aux minéraux, certes. La couleur n’est pas le seul paramètre concerné. Toutefois, elle a un rôle important à jouer. Une roche bleu-clair aurait le pouvoir d’apaiser celui qui la porte ou se trouve à proximité. Le jaune vif, de son côté, correspond à la chance et à la vitalité.
On touche ici à l’un des fondements de la théorie des couleurs. Les chromothérapeutes, en effet, exploitent les effets particuliers du bleu, du rouge, du jaune, du vert… afin d’exercer une influence positive sur le corps et l’esprit de la cliente/du client.
Encore une fois, le lithothérapeute et le chromothérapeute ne travaillent pas toujours de la même manière. Chez le premier, la couleur rejoint d’autres critères. Une gemme a telle ou telle propriété selon son processus de formation géologique. Il y a également une dimension historique ou mythologique. On dit, par exemple, que l’améthyste est née d’un moment où Dionysos a transformé une servante en pierre, jetant du vin sur elle après qu’elle eût rejeté ses avances.
La chromothérapie se focalise vraiment sur les couleurs. Le « support » peut prendre bien d’autres formes qu’un minéral.
Comment se déroule une séance chez le chromothérapeute ?
Nous venons de voir que ce spécialiste du bien-être se base sur la théorie des couleurs afin d’aider celle/celui qui pousse les portes de son cabinet. Mais alors, comment cela se déroule-t-il exactement ? Il n’y a pas de marche à suivre unique – on peut tout de même identifier quelques étapes essentielles.
- En préambule, une conversation s’engage entre le thérapeute et son client. C’est l’occasion, pour le premier, d’évaluer l’état physique et psychologique du second. Attention : il n’est pas question d’un rendez-vous médical. L’objectif ne consiste pas à guérir ou à soigner. On parlera plutôt de soulager et de favoriser le mieux-être d’autrui.
- Grâce à ces informations, le chromothérapeute peut envisager une application ciblée. « Ciblée » car il est important d’élaborer un accompagnement sur mesure. Chaque individu a ses propres émotions, ses propres doutes… et donc des besoins
- Par application, on entend la manière dont les couleurs vont intervenir et « servir ». Plusieurs pistes sont à explorer. Parmi elles, l’exposition à des lumières colorées. Le porte de vêtements aux couleurs particulières. La précieuse visualisation… ou même la consommation d’aliments aux nuances précises !
- Ce soutien complète d’autres thérapies. On préconise toujours un suivi conventionnel par un médecin traitant. Au-delà, pourquoi ne pas cultiver sa spiritualité via la méditation, le yoga ou d’autres moyens de relaxation ? Les couleurs s’ajouteront harmonieusement à l’équation.
- Dans tous les cas, les chromothérapeutes assurent un Il peut être plus ou moins long, selon la situation. Néanmoins, une seule séance ne suffit pas à (faire) ressentir des améliorations.
Il va sans dire qu’une thérapie de ce type requière, de la part des clients, une certaine ouverture d’esprit. Car même si les couleurs en tant que telles sont visibles, il faut intégrer à son univers mental la présence et la circulation intangible des énergies.
Le chromothérapeute, ce fournisseur d’énergie
Évidemment, il y a un jeu de mot dans ce titre. Si vous envisagez de devenir une praticienne ou un praticien en chromothérapie, vous n’allez pas gérer l’alimentation des habitants en électricité 😉. Cela étant dit, il est bien question d’énergies. Dans le sens spirituel du terme.
La lumière est une variante fondamentale. L’intensité lumineuse détermine les effets produits.
Sur le plan vibratoire, le phénomène se traduit par une longueur d’onde spécifique ; onde que nos yeux vont capter. Du bleu au rouge, du jaune au vert, la taille des ondes va varier, selon une fourchette oscillant entre 380 nm et 750 nm (source). En fait, ces données-là font l’objet d’un consensus scientifique.
Là où les avis divergent, c’est concernant l’efficacité de cette thérapie alternative. Mais nous n’allons évidemment pas entrer dans ce débat. De nombreux témoignages relatent les apports positifs de la chromothérapie. C’est à chacun(e) de se forger une opinion.
Selon la théorie des couleurs donc, tous les points du spectre émettent des vibrations uniques.
Les couleurs et leurs longueur d’onde : quelques exemples
- Comme on l’a mentionné en parlant de lithothérapie, le bleu invite plutôt à la sérénité. Il aiderait à « lutter » contre les insomnies, et à mieux gérer son stress au quotidien. Il correspond au niveau « moyen » dans l’éventail des longueurs d’onde (entre 490 et 495 nm).
- Le rouge, en revanche, est considéré comme stimulant. Instinctivement associé au sang, il (re)boosterait la vitalité des personnes épuisées. Son onde s’étend généreusement, jusqu’à 750nm pour un rouge foncé.
- Le vert (495 à 570nm) prend sa place au centre du spectre visible. Dès lors, on le considère comme vecteur d’équilibre et de modération. Il aiderait les individus à se recentrer, notamment après une période mouvementée.
Si l’on souhaite devenir chromothérapeute, toutes ces caractéristiques sont à maîtriser. Ces praticiens du bien-être vont puiser dans la palette de manière adéquate et raisonnée.
Faut-il assimiler ces notions dans le cadre d’une formation spécifique, et décrocher un diplôme pour exercer ? Il est temps de s’intéresser à cet aspect plus formel.
Le métier de chromothérapeute est-il réglementé en France ?
Non, cette profession ne fait pas l’objet d’une réglementation spécifique au sein de l’hexagone. Une formation est vivement conseillée avant d’accueillir ses premières patientes et premiers patients en chromothérapie. Cela dit, elle n’est pas strictement imposée.
Nous vous invitons tout de même à suivre plusieurs étapes initiatrices avant d’embrasser cette belle profession sur le terrain.
N’hésitez pas à consulter ce site Internet, qui compile les lignes directrices relatives à la profession. Dans ce cas, ce sont les écrits du Docteur Agrapart qui servent de base fondamentale – c’est lui qui, en premier, aurait conceptualisé l’utilisation des « rayonnements colorés », et ce « de façon rationnelle ».
En somme, s’il n’y a pas de parcours typique ou de titre à décrocher, il y a bien une volonté, chez les spécialistes du domaine, de légitimer l’exercice de la profession. Le but est de respecter certaines valeurs, et de limiter les disparités théoriques/pratiques.
À ce propos justement, comment peut-on se former à la chromothérapie ?
Comment puis-je me former à la chromothérapie ?
Plusieurs écoles, que ce soit via la formation en ligne ou le présentiel, proposent à celles/ceux qui le veulent de se professionnaliser.
Parmi les modalités d’apprentissage, on retrouve aussi bien des phases théoriques (relatives à la théorie des couleurs, évidemment – mais pas uniquement) que des entraînements pratiques.
Il est essentiel d’assimiler tous les principes liés à la lumière, aux ondes, aux applications possible… afin d’accompagner celles/ceux qui en ont besoin avec pertinence et efficacité.
Vous cherchez des modules fiables, complets, à la fois qualitatifs et certifiants ? Sentez-vous libre de nous contacter. Nous pouvons vous rediriger vers des organismes certifiés. Grâce à ces derniers, vous aurez tous les outils en mains pour commencer.
Tel que le veut la tradition de nos dossiers liés au métier du bien-être, identifions maintenant ce que ce praticien doit et ne doit pas faire dans le cadre de son activité.
Un(e) chromothérapeute doit…
- … avoir une connaissance approfondie des notions techniques liées à la chromothérapie. Le rôle des sources lumineuses, le concept de température de couleur, l’intensité du magenta, du blanc froid ou encore du violet… tout cela doit être intégré, sans négliger pour autant les subtilités de la spiritualité.
- … adapter son approche à chaque personne qui sollicite ses services. Nous n’avons pas toutes/tous les mêmes sensibilités face au domaine visible. Le corps humain, tout comme son esprit, recèlent encore bien des mystères. Dès lors, les professionnels sauront faire preuve d’humilité ; au moment de diagnostiquer et de recourir aux applications, ils éviteront de se précipiter.
- … assurer un suivi de qualité. Plusieurs rencontres devraient, en principe, être agendées. Petit à petit, la personne fera preuve d’autonomie. Elle comprendra l’impact physique et psychique des différentes La visualisation, les choix de décoration… plusieurs possibilités s’offrent à elle pour que lumière et couleur deviennent ses alliées.
- … proposer, justement, plusieurs techniques propices au mieux-être des clients/clients. Une thérapie éclectique (sans être surchargée pour autant) laisse envisager plusieurs moyens d’amélioration.
À l’inverse, un(e) chromothérapeute ne doit pas…
- … promettre une guérison par le simple fait de son intervention. Les faisceaux de lumière, les couleurs émettant vitalité et quiétude… seront présentés comme des compléments. On ne saurait parler d’un traitement à part entière.
- … se présenter comme indispensable au maintien des Petit à petit, celles/ceux qui suivent la thérapie doivent prendre une certaine « indépendance ». Cela n’empêche pas un bilan, de temps en temps.
- … employer des exagérations lorsqu’il présente son métier. Notamment au moment de la promotion. On évitera à tout prix les termes « magique », « miraculeux », « fantastique ». Il vaut mieux privilégier des mots plus sérieux et tempérés.
Chromothérapeute : comment se déclarer en tant qu’auto-entrepreneur ?
Le chromothérapeute exerce en tant qu’indépendant. C’est un auto-entrepreneur, ou micro-entrepreneur comme on devrait le dire désormais.
Si vous êtes décidé(e) à vous lancer dans cette aventure professionnelle, vous devez absolument déclarer votre activité auprès de l’Urssaf. Cette étape survient généralement après la formation initiale, ou quelques semaines plus tôt.
En suivant ce lien, vous découvrirez de nombreuses informations sur le guichet unique. Il s’agit d’une « réception » virtuelle ; un point de départ pour toutes les démarches administratives.
Bien que ce volet-là soit pénible, il est incontournable. Être reconnu officiellement par cet organisme permet de pratiquer son métier dans la légalité. Que ce soit en termes de comptabilité ou de fiscalité.
Parmi les renseignements demandés, il y a le fameux code APE/NAF. Ce dernier n’est pas toujours facile à déterminer. En l’occurrence, le 8690F est le plus indiqué. Il renvoie aux « activités humaines non classées ailleurs ».
Comment trouver une clientèle en tant que chromothérapeute ?
Si on ose ce très mauvais jeu de mots, l’entreprenariat peut en faire voir… de toutes les couleurs 😉. C’est un véritable défi à relever, entre prises de risque et liberté. Parmi les premières problématiques, il y a celle de la clientèle à constituer.
En tant que spécialistes des métiers du bien-être, nous avons quelques conseils à vous livrer :
- La participation à des salons peut contribuer sensiblement à votre visibilité. Nous en organisons justement à plusieurs moments de l’année ; pour plus de détails, il suffit de nous contacter.
- Votre présence en ligne n’est pas à négliger. Créez un compte sur les réseaux sociaux. Inscrivez-vous dans la partie Business de Google, afin de générer une « carte de visite » sur ce moteur de recherche toujours aussi fréquenté. Un site vitrine aide aussi à accroître votre légitimité. Il crée un pont entre votre activité, et celles/ceux qui voudraient en bénéficier.
- Une étude de marché a des vertus sous-estimées. Parviendrez-vous à vous faire un nom dans cette discipline ? Quelle est l’offre dans votre région ? Même à l’ère du tout connecté, les questions de proximité et d’accessibilité restent d’actualité. La concurrence n’est pas votre seul repère – mais il faut la considérer.
D’autres techniques sont à déployer. C’est avec plaisir que nous vous renseignons et guidons vers votre succès dans le métier. Sur appel ou par message, l’équipe vous répond dans les plus brefs délais.
Chromothérapeute : un métier haut-en-couleur
Voilà un métier lumineux, n’est-ce pas ? À la fois technique et profondément humain, nous espérons avoir exhaustivement présenté les particularités de ce praticien. Le chromothérapeute, dans la lignée des autres professionnels du bien-être, cherche à optimiser l’effet positif et porteur des énergies.
Avant de se placer en face d’une cliente ou d’un client, il doit toutefois valider certaines étapes. La formation permettra d’accompagner les personnes avec rigueur, tout en laissant une place à la diversité des émotions.
Vous pensez que la chromothérapie constitue votre vocation ? Nous en sommes ravis ! Et si vous n’avez pas encore pris votre décision, sachez qu’il y a bien d’autres métiers empreints de spiritualité à (re)découvrir sur notre blog. Quoi qu’il en soit, nous restons à votre disposition. Que ce soit au moment de promouvoir votre business ou, en amont, d’envisager votre formation.
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