Famille d’âme : qu’est-ce que c’est ? Comment identifier la sienne ?

Sommaire

Qu’est-ce qu’une famille d’âme ? Si vous vous retrouvez face à cette publication, vous vous êtes sans doute posé cette question. Et nous sommes ravis d’aborder le sujet, car il mène à s’interroger sur la spiritualité dans un sens large. Non pas selon la définition religieuse du terme. Plutôt par rapport au lien qui nous connecte à l’univers.

Découvrez, au fil des lignes à venir, une définition complète et claire de ce concept intemporel. Sachant que nous ne voulons pas adopter une approche trop scolaire. Le plus important, c’est de comprendre pourquoi et comment connaître sa famille d’âme peut aider quelqu’un.

Certains pourraient dire que se tourner vers le passé est inutile. Seulement voilà : notre cosmos ne s’arrête pas aux bornes de la chronologie humaine. Les vibrations, les effets de résonance n’ont aucune date d’expiration. Bien au contraire, ils peuvent nous aider à mieux affronter les défis qui se présentent à nous. À mieux gérer ses émotions. Voici quelques explications.

les familles d'âmes

Qu’est-ce qu’une famille d’âme ?

La notion de famille d’âme désigne la connexion spirituelle qui relie certains individus. Cette connexion n’a rien de numérique ou d’administratif. Elle est en lien avec le potentiel vibratoire et le trajet de vie (voir de vies, selon les traditions) des entités concernées.

Selon les systèmes de croyance, certains noms ou principes peuvent changer. Toutefois, l’idée fondamentale reste la même. Il y aurait une affinité naturelle, cosmique, tissant un fil invisible mais puissant entre certains corps éthériques.

Évidemment, il n’y a pas de lien direct avec la famille au sens biologique et social du terme. C’est sur des plans plus subtils que la correspondance s’établit.

Certaines personnes n’auront jamais l’occasion de rencontrer un « membre » de leur famille d’âme. Il est également possible que les routes se croisent, sans que les deux êtres prennent conscience de cette connexité unique.

Une fois n’est pas coutume : maintenant que nous avons établi ces bases, faisons le point sur quelques idées reçues. Ainsi, vous devriez mieux cerner les spécificités de ce concept spirituel captivant.

La famille d’âmes : cinq idées reçues pour mieux comprendre la notion

Celles et ceux qui utilisent ce terme de manière imprécise ne le font pas nécessairement pour tromper leur interlocuteur. Cela étant dit, il semble important de « remettre les pendules à l’heure », si on ose l’expression ! Le monde de l’invisible mérite aussi une certaine rigueur technique 😉.

Relevons donc cinq idées reçues à propos des familles d’âme…

1.     Le destin va nous conduire jusqu’aux membres de notre famille d’âme, un jour ou l’autre

Nous l’avons déjà laissé entendre un peu plus haut : non, vous n’allez pas forcément rencontrer tous les membres de votre famille d’âme.

Dans un registre similaire, ne confondons pas l’âme sœur et les individus faisant partie de ce groupe tout particulier. Le principe qui nous intéresse ici dépasse le seul cadre des relations amoureuses. Un(e) ami(e) pourrait faire partie de ce précieux noyau. Un(e) collègue, aussi.

2.     Il faut absolument rencontre sa famille d’âme pour être heureuse/heureux

Interagir avec un membre de sa famille d’âme n’est pas nécessairement synonyme de joie et d’épanouissement. Il arrive même que le contraire gronde ; les relations deviennent tumultueuses car la connexion karmique provoque des émotions très vives.

Faut-il alors fuir ces semblables spirituels ? Non, ce n’est pas non plus le message que nous essayons de transmettre 😊. Il est plutôt question d’aborder les rapports personnels avec sagesse et ouverture d’esprit. Lorsqu’ils sont domptés, les désaccords conduiraient à une évolution positive des deux âmes. Ces dernières gagnent en maturité, en expérience grâce aux défis relevés.

3.     Les familles d’âme ne changent jamais

Techniquement et à moins d’un échange à la maternité, la famille « du sang » reste la même tout au long d’une existence. En ce qui concerne les familles d’âme, des changements surviennent le long du chemin.

Prenons un exemple simple. Une femme, Adeline, décide de développer grandement sa spiritualité. Elle a pris conscience de sa mission, consistant à aider les autres dans l’expansion de leur potentiel énergétique. Elle va donc s’adonner à de nombreuses pratiques pour atteindre un nouveau stade d’éveil. Ses lectures, ses méditations, ses visualisations vont participer à sa progression karmique.

Une autre femme, Jeanne, était dans la même d’âme d’Adeline pendant plusieurs années. Elles se trouvaient, pour ainsi dire, au diapason sur le plan vibratoire. Malheureusement, Jeanne s’est totalement détournée de son corps éthéré. Elle a renoncé, consciemment ou non, à poursuivre des objectifs transcendantaux.

Petit à petit, leur connexion va s’éteindre.

4.     On peut reconnaître facilement celles/ceux qui appartiennent à notre famille d’âme

De nombreux témoignages relatent ce sentiment fort d’appartenance. De connivence. Et donc, par la même occasion, d’évidence. Deux individus se croisent, et semblent « se connaître » sans s’être jamais vus – ils partagent quelque chose sans parvenir à l’expliquer rationnellement.

Cela arrive, donc. Mais sans se produire systématiquement.

Pourquoi ? Il y aurait de nombreuses raisons à invoquer. Parmi elles, le degré de spiritualité, justement. Deux personnes absolument cartésiennes, ne jurant que par le rationnel et le tangible (ce qu’on peut voir, sentir, toucher, etc.) peuvent « passer à côté » de cette connexion subtile.

Au demeurant, même deux personnes très connectées à l’Univers manquent parfois leur « rendez-vous familial » 😉. Nous vivons tous des moments où prendre soin de son potentiel énergétique paraît plus difficile. Où l’on ferme ses chakras, ne serait-ce qu’à moitié. La rencontre n’a dès lors pas lieu… car les conditions ne sont pas réunies.

5.     Il faut avoir la même religion/le même système de croyances que les autres membres de sa famille d’âme

L’idée de famille d’âme ne s’oppose pas à la foi religieuse ou à certaines philosophies de vie. Et elle n’en dépend pas non plus.

La confession n’empêche aucunement la connexion karmique. Les plus optimistes considèrent même que cette cohésion cosmique, lorsqu’on sait en tirer le meilleur, a le pouvoir d’apaiser les tensions liées aux religions classiques. En effet, les considérations idéologiques, politiques et sociales n’ont pas leur place dans l’équation.

Toutes ces clarifications sont intéressantes. Nous l’espérons, en tout cas 😊. Cependant, il serait dommage d’en rester à un niveau conceptuel. Quel est le sens et l’intérêt de la famille d’âme en tant que notion spirituelle ? Peut-on devenir une meilleure version de soi-même grâce à ce groupe spirituel ? Afin de répondre à ces questions, mettons en lumière les six grandes familles d’âmes identifiées au cours de la tradition.

Quelles sont les principales familles d’âme, et quels sont leurs rôles ?

En réalité, la question numérique, mathématique n’est pas importante. Marie-Lise Labonté, à travers sa publication Les familles d’Âmes, invite à distinguer douze d’entre elles. D’autres sources en répertorient cinq.

Ce qui importe, c’est la raison de ces distinctions. Car chaque famille d’âme aurait un rôle global à jouer. Les différents membres complètent leur ouvrage, leur « travail » sur terre selon une logique de complémentarité. Pour le dire plus simplement, si vous interagissez fructueusement avec quelqu’un du même groupe, il sera plus facile, plus fluide d’atteindre certains objectifs.

1. Les gardiens de la terre

Les gardiens de la terre auraient un rapport spécial à la terre, à la nature, et donc à l’environnement. En conjuguant leurs « forces », ils œuvreraient à la préservation de notre belle planète. Lorsqu’ils se trouvent dans des zones où la végétation, la faune dominent… ils ressentent plus facilement les vibrations du vivant.

2. Les créatrices et créateurs

Les créatrices et créateurs ont (littéralement 😊) une âme d’artiste. Leur sensibilité fait naître des œuvres singulières, qu’aucune intelligence artificielle ne saurait générer ! Deux membres appartenant à la famille d’âme des créateurs auraient la capacité d’inspirer l’autre.

Sachant qu’il ne s’agit pas systématiquement de créer ensemble. La résonance suffit parfois à stimuler l’imagination, le talent, dans une synchronie qui motive les deux individus (ou d’avantage). Les êtres humains, y compris ceux qui n’appartiennent pas à cette famille, peuvent alors profiter d’une ode à la nature et à l’humanité, par la peinture, la musique, la photographie…

3. Les éveilleurs

Les éveilleurs portent en eux un éclat divin (encore une fois sans connotation religieuse) qui les encourage à la transformation. La leur, généralement, mais aussi et surtout celle des éléments, des réalités qui les entourent.

Un éveilleur doit-il « sauver le monde » ? Susciter des changements à l’échelle internationale, pour ne pas dire universelle ? Non. On peut éveiller les consciences au cœur d’un simple hameau. Ce qui compte, c’est ce renouveau spirituel.

4. Les enseignantes ou enseignants

Tous les enseignants… ne sont pas des enseignants, au sens spirituel du terme. Si Monsieur Dupont est devenu « prof » seulement après avoir compté ses jours de vacances par année, peut-être n’est-ce pas… sa mission sur terre.

Néanmoins, il existe des individus embrassant cette belle profession par vocation. Il en va de même pour les coachs de vie et autres guides personnels.

Parmi cette famille d’âme, on retrouve donc les êtres ayant le goût de transmettre. Cela s’accompagne naturellement d’une sagesse intuitive. Les membres gagnent à communiquer pour s’entraider. C’est, soit dit en passant, ce qui a permis l’élaboration de pratiques communes en pédagogie.

5. Les protectrices et les protecteurs

Les protectrices et les protecteurs seraient plus sensibles à la justice. Ou, plus exactement… à l’injustice. Les avocats qui vivent leur métier avec passion comptent très probablement parmi les membres de ce groupe aux connexions subtiles.

Si vous êtes concerné(e), en prenant conscience de votre rôle et en apprenant à le jouer, vous pourriez contribuer au maintien d’une certaine équité. Sachant que malheureusement, l’idéalisme n’est pas toujours le meilleur conseiller. Il vaut mieux se focaliser sur une cause, afin de ne pas s’éparpiller. Là encore, la rencontre des membres d’une même famille d’âme implique une meilleure coordination ; un supplément de focalisation.

6. Les guérisseuses et les guérisseurs

Il faut toujours manipuler la notion de guérison avec précaution lorsqu’on évoque la spiritualité. Les guérisseuses et les guérisseurs ne seront pas invités à exercer dans un hôpital par simple sentiment de connexion énergétique.

D’ailleurs, c’est sur un plan spirituel qu’ils aident leur prochain. En exploitant leur potentiel, ils vont mettre à profit leurs « pouvoirs » thérapeutique.

Nous mettons le mot « pouvoirs » entre guillemets car il serait faux d’imaginer des magiciennes ou des magiciens. Tout s’orchestre au niveau vibratoire. Celui qui conduit les magnétiseurs, les relaxologues et autres professionnels du bien-être à rétablir les équilibres rompus.

Identifier sa famille d’âme pour trouver sa mission terrestre

La notion de mission d’âme ne doit pas « enfermer » quelqu’un dans une certaine attribution.

Cependant, elle peut aider quelqu’un à trouver sa voie. Le partage des expériences joue alors un rôle crucial. Qu’elle soit directe (dans un groupe de parole) ou direct (au moment d’une lecture), la mise en commun des trajectoires donnerait un sens… et une direction supplémentaire à ce que la personne entreprend au quotidien.

Si cette lecture de la vie et des vies qui se croisent vous interpelle, songez à consulter des ouvrages dédiés. Les similitudes, les rapprochements vous mèneront potentiellement à réaliser cette identité profonde.

Les familles d’âme : s’accomplir pour un mieux-vivre partagé

Cet article n’a rien de moralisateur. Si l’idée de repérer votre famille d’âme ne vous séduit pas, nous respectons parfaitement votre choix.

Une chose est certaine : les retours positifs liés à cette notion spirituelle ne manquent pas. S’identifier en tant que membre d’un groupe aux talents, aux aspirations, aux vocations communes… aurait deux vertus essentielles. Ce serait un moyen de mieux se connaître. S’aimer. Se comprendre.

Mais également, sans que l’un n’empiète sur l’autre, une voie vers la lecture du monde, de l’univers, des innombrables subtilités qui nous entourent.

N’hésitez pas à consulter le reste de nos publications. Certains billets, concernant la lecture d’âme par exemple, se marient bien avec ce que nous avons décrit ici. Dans tous les cas, nous n’avons aucune vérité à vous imposer. Votre spiritualité vous appartient… et peut trouver une jolie expansion grâce aux autres.

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