C’est souvent par vocation que l’on devient passeur d’âme. Certains événements peuvent aussi mener à une prise de conscience, et amorcer la découverte de cette activité éminemment spirituelle.
Que vous soyez réellement intéressé(e) par la pratique de ce métier du bien-être, ou simplement curieuse/curieux, nous vous encourageons à faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit. Contrairement à ce que les plus cartésiens pourraient croire, il ne s’agit pas de verser dans la fiction ou le surnaturel. De même, s’il y a bien une question de croyance, cela ne s’accompagne pas nécessairement d’une foi religieuse.
Ce guide propose une approche complète et objective sur ces missions en lien avec l’au-delà. Vous cherchez une définition de la profession exercée par les passeurs d’âme ? Vous vous demandez si on peut exercer cette activité sur le territoire français de manière légale ? Vous cherchez à vous former, à développer vos capacités ou à les éveiller ?
Voici tout ce qu’il nous semble essentiel de connaître concernant le métier de passeur d’âme.
Un passeur d’âme… qu’est-ce que c’est ?
Un passeur d’âme pourrait aussi être désigné comme un « aideur d’âmes ». Selon la conception la plus courante, il va favoriser (voire permettre) la transition d’un esprit « bloqué » ; d’une âme qui ne parvient pas à s’élever et erre dans le Bas-Astral… vers les plans supérieurs qui l’attendent.
Quelques clés de compréhension doivent être délivrées d’emblée :
- Le Bas-Astral, c’est donc le plan invisible qui se rapproche le plus des vivants. On parle aussi de « plan parallèle ». Selon ce système de croyances, rares sont ceux qui perçoivent la présence des esprits en errance. Pour y parvenir, il est vital de réaliser un travail sur soi-même ; notamment en acceptant l’absence de mesures, de preuves concrètes et tangibles.
- Quoi qu’il en soit, tant que l’âme se trouve incapable de quitter le premier plan, celui qu’elle a rejoint juste après la mort du corps et dont elle aurait dû vite s’éloigner, son voyage astral n’est pas achevé.
- Les conséquences de cette stagnation se ressentiraient « sur terre », chez les vivants. Certaines énergies négatives émaneraient des âmes en perdition, parfois de manière prégnante et déstabilisante.
Mais alors, si on ose cette expression populaire, comment ça marche ? Que fait le passeur d’âme, concrètement ?
Passeuse et passeur d’âme : quelles sont les techniques employées ?
Pour se représenter raisonnablement le travail d’une praticienne ou d’un praticien dans le domaine, il convient d’abord d’oublier ses soirées Netflix et ses virées au cinéma. Il n’y a pas de tenue particulière à porter, pas de potion à boire ou d’incantations latines à réciter lorsqu’on opère en tant que passeuse ou passeur d’âme.
La démarche se veut bien plus subtile. Nous n’irons pas jusqu’à dire, en revanche, qu’elle est « terre à terre ». Au contraire, les personnes qui visitent ce professionnel, à quelques exceptions près (ceux qui veulent tester, par exemple…), doivent se montrer, au moins en partie, réceptifs à des notions différentes, non-conventionnelles, qui rompent sur certains points avec le rationalisme occidental.
Une relation de confiance doit s’établir. D’ailleurs, à l’instar de nombreux thérapeutes, la praticienne ou le praticien dans son domaine devrait toujours faire preuve d’une grande bienveillance. Dès la première séance, elle/il va se montrer à l’écoute, identifier les causes de la détresse, du manque, des difficultés rencontrées.
Car en réalité, ce spécialiste doit aussi apaiser l’âme de sa cliente ou de son client, bien que d’une autre manière. Les vibrations énergétiques émises par l’esprit resté « en bas » pourraient fortement impacter l’humeur d’une personne vivante. Il est même question d’âmes malveillantes, qui n’ont pas pu prendre soin de leur karma lorsqu’elles vivaient en société et ont accumulé des charges négatives.
Ce sont justement les mauvaises énergies accumulées qui les empêcheraient de « s’envoler ». Différentes techniques, empruntées notamment aux cultures orientales (généralement bien plus enclines à la spiritualité), sont alors déployées pour accomplir ce délestage karmique.
Quelles sont les méthodes employées par le passeur d’âme ?
Il n’y a pas d’attirail, de « kit » prêt à l’utilisation quand on pratique le métier de passeur d’âme. D’une personne à l’autre, les approches diffèrent. Le parcours, l’éducation, les croyances, tout simplement, vont avoir un impact sur sa démarche.
Mettons tout de même en évidence quelques procédés courants :
- Les rituels. Là encore, il serait biaisant d’imaginer le port d’une capuche et l’ouverture d’un vieux grimoire. Le passeur d’âme va, par exemple, se servir de pierres semi-précieuses. En lithothérapie, elles sont connues pour leur capacité à canaliser les énergies, du moins selon le minéral choisi.
Ces rituels peuvent aussi bien contribuer à l’accompagnement de l’esprit qu’à celui de la personne venue au cabinet. - La communication psychique. Toutefois, ne confonds pas la profession qui nous intéresse ici avec celle de médium. Un médium n’a pas nécessairement de vocation thérapeutique. Il propose de créer un pont avec l’au-delà ; c’est un messager. Les passeurs d’âme vont adopter le même genre d’approche, celle d’un contact avec les résidents du plan astral, donc, en l’inscrivant dans un accompagnement plus global.
Toujours est-il que les états de conscience modifié (via l’autohypnose, notamment) ou la méditation profonde donneraient des voies d’accès aux plans invisibles. - Le travail énergétique. On retrouve l’idée d’une « double fonction ». Grâce à des accessoires typiques de l’ésotérisme (bâtons d’encens, cristaux, pendules…), les nœuds karmiques doivent progressivement se défaire. L’âme en peine serait ainsi apaisée, prête à regagner sa prochaine destination.
La cliente ou le client, de son côté, retrouverait la sérénité qu’elle avait partiellement ou absolument perdue jusqu’ici.
Il y a inévitablement une dimension symbolique à considérer. S’en remettre à une logique brute n’a aucun intérêt quand on s’intéresse à la profession de passeur d’âme. Les images, les idées mobilisées remontent à des temps ancestraux.
Vous l’avez sans doute remarqué : nous avons souvent utilisé le conditionnel au fil de l’explication. Ce n’est en rien une marque de mépris. Nous tenons simplement à ménager toutes les sensibilités : lorsqu’on invoque un système de croyance, il est malvenu de le présenter comme une évidence.
Cela n’empêche pas de respecter profondément la spiritualité de chacun(e). Si vous êtes intimement convaincu(e) de la présence d’âmes autour de nous et que vous vous sentez en mesure de faciliter leur épopée astrale, nous n’allons clairement pas vous en dissuader !
Il faut simplement se reconnecter aux plans plus… officiels, le temps de se professionnaliser dans les règles de l’art. Explications.
Trouver une passeuse d'âme ou un passeur d'âme dans notre annuaire des thérapeutes :
Le métier de passeur d’âme est-il réglementé en France ?
Aucune voie officielle n’est à emprunter pour devenir passeur d’âme en France. Il n’existe ni diplôme d’État, ni « passage oblige » en termes de validation.
Un faisceau de formations, cela dit, est à votre disposition sur Internet. Nous vous rendons attentive/attentif à leur importance. Cette activité est encore peu connue aux yeux du public. Il est peu probable que vous remplissiez votre agenda par des promesses.
Même si vous vous sentez doué(e) de compétences innées dans ce domaine, il reste une méthodologie à privilégier. Surtout quand il s’agit d’établir une relation professionnelle avec les clients. Une éthique est à respecter, comme pour tout autre métier du bien-être (… et métier en général !).
Il n’existe pas de formation certifiante, mais toutes les connaissances que vous aurez acquises lors d’une atelier, d’une discussion avec d’autres praticiens, forgeront vos aptitudes sur le terrain.
Apprendre à se ménager : une démarche essentielle
Un autre aspect est à prendre en considération. De nombreux témoignages rapportent les difficultés, voire les douleurs (essentiellement psychologiques) qui découlent des « missions » accomplies par le passeur d’âme.
Il serait regrettable qu’en cherchant à apaiser les esprits, vous tourmentiez le vôtre. Lors d’une formation, vous développerez des techniques de distanciation. Elles vous aideront à ne pas vous laisser « submerger » par les énergies négatives. Et à rester focalisé(e) sur l’accompagnement des personnes.
Voici maintenant, comme nous avons l’habitude le proposer, le profil « standard » de ce spécialiste.
Un(e) passeuse/passeur d’âme devrait toujours…
- Se protéger contre les « effets secondaires » d’une séance, en se créant une sorte de bouclier énergétique.
- Dépasser la fonction « d’intermédiaire » pour aider la personne à se sentir mieux au quotidien.
- Penser au bien-être de la cliente ou du client sous un angle holistique. Autrement dit, envisager un travail plus classique en termes de spiritualité : « nettoyage » régulier du corps éthérique, rééquilibrage des énergies, etc.
- Garder une part de rationalité, tisser des liens avec le « monde des vivants » pour ne pas perdre l’attention et la confiance d’autrui.
Elle/il doit absolument…
- Rester parfaitement honnête tout au long des séances, sans basculer dans la complaisance. Une grave erreur consisterait, par exemple, à feindre un contact avec une âme par peur de décevoir la personne.
- Faire preuve d’humilité et ne pas laisser miroiter une « guérison ». Vous êtes là pour aider, et non pour soigner. Négliger cette nuance a potentiellement des conséquences… légales.
Passeuse ou passeur d’âme : comment devenir indépendant ?
Si vous souhaitez vous déclarer en tant que passeuse ou passeur d’âme auprès de l’Urssaf, il convient de suivre les démarches administratives habituelles.
En explorant cette page, vous pourrez prendre connaissance du circuit incontournable. Attention : si vous renoncez à cette formalisation, vous risquez de rencontrer des difficultés sur le plan réglementaire. Exercer une profession libérale suppose une régularisation sur le plan fiscal, en termes de facturation, etc.
Le code NAF correspondant à cette activité est le 9609Z. Il renvoie à tous les « autres services personnels ».
Comment développer mon activité en tant que passeuse ou passeur d’âmes ?
Davantage encore que pour d’autres métiers du bien-être, il paraît très judicieux de soigner votre image. Malheureusement, la suspicion et le jugement peuvent parasiter la promotion de votre activité. Nous vivons dans une société « désenchantée », dans le sens brut du terme, qui se raccroche bien plus facilement aux explications scientifiques.
N’hésitez pas à mettre en avant des témoignages. Rendez les concepts plus « familiers », sans les dénaturer. YouTube apparaît comme un levier publicitaire très intéressant à cet égard. De manière épisodique, pourquoi ne pas raconter votre rapport aux plans subtils ? Pourquoi ne pas adopter une posture pédagogique ?
Il serait malvenu de forcer l’adhésion du public. Tant que vous croyez sincèrement à vos
aptitudes et à tout ce qu’elles impliquent, faites-le ressentir.
Peut-être que certain(e)s n’iront pas plus loin. Qu’elles/ils se contenteront de vous écouter. Les vidéos n’en restent pas moins un média précieux de nos jours. Elles peuvent « semer des graines », susceptibles de s’épanouir plus tard…
Dans un registre plus mécanique, vous avez toute une panoplie d’outils marketings à envisager. La création d’un site internet pour votre activité, les publications sur les réseaux sociaux peuvent avoir un effet très positif sur votre visibilité.
Si vous cherchez un accompagnement plus précis, impliquant des conseils et un suivi, n’hésitez pas à nous contacter ! Nous sommes justement là pour aider les praticiennes et les praticiens, quel que soit leur besoin.
Quel est le taux horaire médian pratiqué par un passeur d’âme ?
Ne bradez en aucun cas votre prestation. Cela donnerait l’impression que vous ne croyez pas vraiment aux résultats potentiels et à vos capacités.
Ainsi, songez à osciller entre 50€ et 80€, c’est la fourchette moyenne des tarifs pour un passeur d’âme. Il n’est pas absurde de facturer un montant plus élevé pour la première séance, puisqu’elle implique souvent un travail périphérique important.
Le passeur d’âme : ce professionnel entre terre et ciel
On disait tout à l’heure que le synonyme « aideur d’âme » pouvait convenir. Certes. Mais on ne parlera jamais de « chasseur d’âme ». Le passeur d’âme n’est pas un « ghost buster ». Il ne va pas s’armer d’un aspirateur et d’un détecteur.
Au cœur de ce métier du bien-être, on retrouve un sentiment universel : l’amour. Non l’amour « romantique » – plutôt celui qui transcende les dimensions. Celui que plusieurs témoins disent avoir ressenti après une expérience de mort imminente. Celui qui parvient enfin à exister, à s’épanouir lorsque l’âme a atteint sa plénitude. Qu’elle a repris son « itinéraire ».
Il y a quelques lignes, nous mentionnions ces âmes « malveillantes », celles qui induisent une négativité. Les passeurs d’âme n’ont jamais vocation à les combattre. Ils aident les esprits à se réconcilier avec eux-mêmes. Avec l’univers, aussi.
Seffari
23 avril 2024 at 18:25Bonjour besoin d’information pour faire cette formation
Karl
11 juin 2024 at 17:29Bonjour.
Merci de me renseigner sur cette formation.
Cordialement.
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