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Radiesthésiste : comment exercer ce métier en France ?
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Le métier de radiesthésiste est souvent confondu avec celui de magnétiseur, par exemple. S’il est vrai que ces deux approches ont des affinités, des similitudes… il serait dommage de les placer dans le « même panier ». Ce serait ignorer que la radiesthésie a sa propre histoire et ses propres codes.
C’est ce qui va nous intéresser ici. Au fil des explications déployées sur cette page, nous allons définir le métier de radiesthésiste. Déterminer ce qui le rend unique, différent. Sachant qu’il est, dans un même temps, proche de beaucoup d’autres métiers évoqués sur notre site… puisque le bien-être reste au cœur des préoccupations.
Vous aimeriez connaître la définition de cette pratique ? Savoir comment devenir radiesthésiste en France ? Il est justement temps de plonger dans l’univers de cette approche légitime et légitimée (n’en déplaise aux mauvaises langues), faisant la part belle aux énergies.
Qu’est-ce qu’un radiesthésiste ?
Pour comprendre en quoi consiste le métier de radiesthésiste, il faut évidemment définir le concept de… radiesthésie.
Certains termes se sont formés au fil du temps, au gré de l’usage, sans qu’il soit possible de déterminer exactement le moment de leur premier emploi. Dans ce cas précis, cela dit, on peut définir l’origine de radiesthésie très clairement.
Ce sont les abbés Bouly et Bayard, les « pères fondateurs » de la radiesthésie, qui ont forgé ce mot. Dans la plus pure tradition de l’exercice, ils se sont tournés vers un mariage étymologique gréco-latin :
- « Radi- » vient de « radius» en latin, signifiant « rayon ».
- « -esthésie » est issu d’« aisthêsis », soit la « sensibilité » en grec ancien (source).
La sensibilité aux rayons, donc. Mais qu’entend-on par « rayons » ? On peut invoquer une expression plus moderne à la place : les énergies. Un radiesthésiste va employer plusieurs méthodes, se servir d’accessoires spécifiques (dont un pendule, particulièrement emblématique de cette pratique) pour détecter, percevoir, mesurer la circulation desdites énergies.
Quand l’invisible est perçu
Ce concept se heurte à plusieurs critiques, et fait face à un scepticisme têtu. Pourquoi ? Sans doute parce que la radiesthésie repose sur l’invisible. Par définition, par essence, celle ou celui qui s’engage dans cette voie exploite et développe sa sensibilité aux radiations, aux vibrations. Ces dernières ne se montrent pas, ne sont jamais visibles et, par conséquent, les plus terre-à-terre doutent de leur existence.N’est-ce pas valable, également, en radiologie (branche de la médecine conventionnelle) ? Certes. Mais le radiologue ne fonctionne que comme un « lecteur », un « interprète » de clichés obtenus grâce à un dispositif technique. C’est sans doute là que la différence se dessine, dans la psyché collective.
Nous n’entrerons pas dans ce débat ; il faudrait lui consacrer un dossier, voire un ouvrage entier ! Le plus important pour l’heure, c’est de conscientiser la portée spirituelle de la profession qui nous intéresse ici.
Quel est le rôle du radiesthésiste ?
Le rôle du radiesthésiste consiste à mobiliser son potentiel de détection, de perception pour « lire » des informations énergétiques. Si vous explorez le web, vous trouverez plusieurs exemples de praticiennes et praticiens mettant leur talent à l’œuvre pour retrouver des objets, selon le principe du sourcier.
Mais puisque notre site se focalise sur le bien-être, concentrons-nous sur une autre approche de la profession. Celle qui revient à repérer, constater les déséquilibres, les failles énergétiques empêchant une personne de se sentir en phase avec elle-même et/ou avec son environnement.
L’approche se veut généralement holistique. Autrement dit, il est question de considérer l’individu dans sa globalité, en tenant compte de tous les aspects de sa vie physique, émotionnelle, mentale, spirituelle ou encore sociale. Sachant qu’en réalité, toutes ces dimensions s’entrecoupent, s’entremêlent ; les frontières paraissent finalement très fines.Plutôt que de s’arrêter aux symptômes ou aux maladies, l’école de pensée holistique considère l’humain comme un ensemble, et cherche à promouvoir un plein équilibre. Ce dernier, toujours selon cette vision de l’être, est menacé lorsque les énergies circulent mal – voire se trouvent « bloquées » à certains points du corps.
Comment intervient un radiesthésiste ?
Un radiesthésiste est, à sa manière (et à l’aulne d’un système de croyances spécifique), un thérapeute. Il serait irrespectueux, voire simpliste de l’assimiler à un détecteur bipède dont le seul rôle se limite à repérer les dissonances énergétiques.
En effet, au début de la collaboration, de l’accompagnement, il va chercher à comprendre la cliente/le client. À connaître ses difficultés, ses doutes, en somme les raisons qui l’ont poussé(e) à chercher de l’aide. Sans être trop intrusive/intrusif, il posera une série de questions utiles, porteuses, constituant ainsi le socle d’un travail efficace et humain.
En ce qui concerne les objets employés, il n’y a pas de règle, pas d’obligation. Certains radiesthésistes considéreront la fameuse « baguette » ou le pendule comme des clichés – d’autres perpétuent la tradition et s’en servent au moment de sonder les champs énergétiques.
Le toucher fait partie des pistes à explorer, tout comme la concentration, voire la méditation de pleine conscience en fonction des préférences méthodologiques. Autant de leviers qui permettent de percevoir l’invisible.
C’est sur la base de ses observations, en tout cas, que le professionnel va élaborer des pistes d’amélioration. Il peut mettre en œuvre ses capacités pour amorcer un rééquilibrage énergétique, évidemment. Mais cela devrait toujours s’accompagner de recommandations afin que la personne parvienne, par la suite, dans son intimité, à se protéger des vibrations nocives et à favoriser la circulation des bonnes énergies en elle.
Établir une relation de confiance : une étape essentielle
Si vous souhaitez devenir radiesthésiste, les chances pour qu’une personne totalement fermée à ce genre de pratiques non-conventionnelles pousse les portes de votre cabinet sont minces. En revanche, il ne faut pas s’attendre à une adhésion totale et systématique. Nous évoluons au sein d’une société très pragmatique. Ce qui peut paraître évident à vos yeux (ou à votre troisième œil😉) ne l’est pas pour tout le monde.
Il paraît plus sage de se montrer clair dans ses démarches. Les explications valent mieux que les promesses – ne serait-ce que par souci de déontologie.
Par exemple…
- Expliquez en quoi la stabilisation des énergies permet de s’endormir plus facilement… sans prétendre avoir la solution ultime pour lutter contre les insomnies.
- Mettez en avant le lien que les médecines non-conventionnelles (mais légitime aux yeux de nombreuses personnes) établissent entre les flux énergétiques et les fonctions corporelles… sans parler de guérison.
- Proposez de « scanner » un environnement pour en détecter la « santé » énergétique… sans laisser croire à la cliente/au client que le lieu deviendra un havre de paix grâce à vous.
Pour résumer, présentez-vous en tant que guide, en tant qu’accompagnant dans la (bonne) gestion des énergies, et non comme un magicien. Cette nuance fait toute la différence : elle donne la légitimité qu’elle mérite à votre activité, et rend la démarche beaucoup plus saine.
Le métier de radiesthésiste : quelle réglementation en France ?
Le métier de radiesthésiste n’est pas illégal en France… tant que vous respectez certaines obligations (ne pas promettre une guérison, ne pas chercher à se substituer aux approches traditionnelles, etc.).
Comme de nombreux métiers du bien-être, il n’y a pas de cursus précis à suivre afin d’ouvrir son cabinet. S’agit-il, pour autant, de faire réaliser une belle plaque en simili-or, de l’accrocher sur une porte et d’attendre ses premières clientes/ses premiers clients ?
Évidemment, la réponse est non. Il reste primordial, selon nous, de légitimer votre exercice par plusieurs biais.
- En suivant une formation de radiesthésiste. Même si la pratique de la radiesthésie découle souvent de « prédispositions » (la personne se sent particulièrement capable de ressentir/percevoir les énergies), il reste essentiel de découvrir comment utiliser ce talent à bon escient.
- En suivant toutes les étapes administratives – celles qui feront de vous un auto-entrepreneur (dit officiellement micro-entrepreneur) sur le territoire français.
Il est justement temps de vous livrer quelques clés à ce sujet.
Que faut-il faire pour devenir radiesthésiste en France ?
Pour devenir radiesthésiste, nous vous suggérons donc (très vivement) de suivre un cursus dédié. C’est l’occasion de développer ses connaissances théoriques et pratiques.
Contrairement à ce que l’on observe dans d’autres domaines, la formation n’est pas particulièrement longue. Elle n’en reste pas moins précieuse pour crédibiliser votre approche, et l’inscrire dans une dynamique collective (sans perdre votre individualité, évidemment 😉).
Durant l’initiation, vous allez découvrir ou approfondir certains fondamentaux. En voici quelques exemples.
Un(e) radiesthésiste devrait toujours…
- Adopter une approche objective et sans préjugés, afin d’établir une relation saine et durable avec sa clientèle.
- Continuer à s’informer sur son domaine d’expertise, pour rester « à la page ».
- Observer la patience nécessaire à tout accompagnement réussi.
- Ne pas « imposer » mais « proposer » ses croyances et sa vision du monde – y compris en ce qui concerne les énergies.
Elle/il doit absolument…
- Respecter la stricte confidentialité de chaque séance ; ce qui est valable, au demeurant, pour tout thérapeute digne de ce nom.
- Respecter les limites de son intervention, sans laisser miroiter une rémission, ou toute autre issue réservée au corps médical.
- Veiller à l’intégrité physique et psychique des personnes qui poussent les portes de son cabinet.
Un(e) radiesthésiste ne devrait pas…
- Se contenter d’observer, de faire des « rapports » énergétiques. Son rôle de guide reste inhérent à la profession.
- Dévaloriser la médecine conventionnelle dans ses discours.
Radiesthésiste : comment devenir indépendant ?
Devenir indépendant en tant que radiesthésiste, c’est veiller à s’enregistrer en tant qu’auto-entrepreneur auprès de l’URSAAF. N’hésitez pas à suivre ce lien pour découvrir le « carrefour » des démarches administratives ; là où tout commence.
Attention : pensez à bien anticiper cette phase d’officialisation. Il faut tenir compte des délais multiples, dont certains restent indépendants de votre volonté.
En ce qui concerne le code NAF de cette profession, il s’agit du 8690F – il correspond à l’ensemble des « activités de santé humaine non classées ailleurs ». Cette information vous sera demandée lors du processus d’enregistrement. Elle permet de « classer » les différents métiers exercés dans un cadre libéral.
Développer son activité en tant que radiesthésiste : par où commencer ?
Imaginons que vous ayez en main votre certification, et que votre reconnaissance administrative par l’URSAAF soit validée.
Le grand défi consiste, maintenant, à vous faire connaître et même reconnaître !
Nous pouvons parfaitement vous aider dans ce sens. Notre mission consiste justement à guider les thérapeutes dans leur développement d’activité.
Voici, en guise d’aperçu, quelques approches payantes, porteuses lorsqu’on souhaite se constituer une clientèle et la fidéliser :
- Connaître son environnement, autrement dit les besoins, les attentes des intéressés.
- Assurer la visibilité de vos services, grâce à la publicité payante, au référencement naturel, à l’utilisation des réseaux sociaux. De nos jours, c’est une large constellation d’opportunités qui s’offrent à vous dans ce domaine. Nous pouvons vous aider à les identifier… et à les exploiter au mieux !
- Ne pas sous-estimer le pouvoir du bouche à oreille : sans être absolument suffisant, il contribue à construire votre réputation.
Il est à noter que, malheureusement, déployer une belle stratégie durant les premiers mois ne permet pas de relâcher totalement sa vigilance ensuite. Votre visibilité doit être entretenue, travaillée, pour garantir votre présence et votre attractivité sur le long terme.
Quel est le tarif moyen d’une consultation chez le radiesthésiste ?
Le tarif moyen d’une séance chez le radiesthésiste peut vraiment varier d’une personne à l’autre. On peut parler d’une fourchette oscillant entre 40€ et 90€. Pensez à vous interroger sur les prix de la concurrence, surtout si vous opérez au niveau local.
À la question « Peut-on vivre de ce métier ? », la réponse est oui… mais il faut tenir compte des débuts, de l’installation. La rentabilité ne s’atteint pas en quelques jours.
Devenir radiesthésiste : c’est possible, et nous pouvons vous y aider !
Le métier de radiesthésiste n’a rien d’une lubie récréative ; du moins si on l’aborde avec sérieux et méthode. Si vous vous sentez capable de pratiquer ce métier avec rigueur et humanité, alors nous vous encourageons vivement à entreprendre les démarches présentées dans ce petit guide.
Vous avez besoin de conseils ? Vous cherchez à accélérer la mise en place de votre cabinet libéral ? C’est avec plaisir que nous intervenons. Nous mettons de nombreux outils et services à votre disposition pour « booster » votre carrière, efficacement, durablement.
En vous souhaitant, quoi qu’il en soit, un plein succès dans le démarrage… et la confirmation de votre activité en tant que radiesthésiste !
Article publié par :
- Date de publication
- Mise à jour le : 11/02/2024
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