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Le métier de réflexologue : les bons réflexes à adopter quand on veut exercer
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Le métier de réflexologue consiste à pratiquer la réflexologie. Derrière ce terme, on retrouve une technique de massage spécifique. Elle consiste à stimuler certaines « zones réflexes », dites aussi points de réflexologie. De cette manière, on favorise la relaxation de la personne, pavant son chemin vers le bien-être.
C’est la médecine traditionnelle chinoise qui a posé les bases de cette approche physique, sachant que les Égyptiens s’adonnaient déjà une forme primitive de la pratique. Il est question de se concentrer essentiellement sur les pieds, les mains – le visage, lui aussi, se trouve parfois concerné.
Ce guide s’inscrit dans notre série consacrée aux métiers du bien-être. Il s’agit d’en présenter les principales caractéristiques. De comprendre ce que fait un réflexologue. De déterminer la manière dont il peut venir en aide à celles/ceux qui poussent les portes de son cabinet.
Nous allons aussi faire le point concernant les considérations administratives et légales. Cette pratique est-elle réglementée en France ? Comment devenir réflexologue et trouver une clientèle après les étapes préliminaires validées ? Mettons en lumière cette profession. C’est aussi l’occasion de vous livrer quelques conseils avisés, et d’expliquer comment nous pouvons vous aider au-delà de cette publication.
Le métier de réflexologue : une définition
Comme nous venons de l’évoquer, le réflexologue place la réflexologie plantaire, palmaire et parfois faciale au centre de ses « interventions ». Si nous encadrer le mot par des guillemets, c’est parce que ce praticien n’est pas un médecin mais un thérapeute. Il ne cherche pas à guérir la personne, mais à l’aider face aux différentes douleurs et difficultés qu’elle peut rencontrer.
Lors de sa formation, et nous y reviendrons, ce professionnel en devenir va apprendre et entraîner une série de techniques. Des techniques de massage, donc, nécessitant de très bien connaître la cartographie du corps humain.
L’un des points qui différencie le réflexologue d’un médecin plus « traditionnel », c’est son rapport à la spiritualité. Bien que les points réflexes ne correspondent pas exactement à ceux de l’acupuncture, par exemple, l’objectif reste similaire.
Durant les séances, tout praticien en réflexologie va chercher à…
- Rééquilibrer les énergies qui circulent à travers le
- Contribuer au mieux-être, idéalement au bien-être de la personne.
Ainsi, l’on privilégie une vision holistique de l’être. L’établissement ou le rétablissement d’une connexion et d’une résonance entre les différents centres énergétiques sont ambitionnées.
Qu’est-ce que la carte de la réflexologie ?
Le réflexologue n’est pas un cartographe, puisque les repères ont déjà été établis. En revanche, les cartes constituent un outil de travail précieux. Ce sont des représentations schématiques permettant de détecter les points réflexes. Sachant qu’au fil de sa pratique, le spécialiste finit par assimiler complètement les localisations – après tout, ils sont le vecteur principal de l’intervention.
On distingue en tout cas trois cartes de la réflexologie :
- La carte plantaire, celle des pieds, se compose d’une soixante de points réflexes. On en trouve au niveau de la voûte plantaire, des talons ou encore des orteils. Selon certains témoignages, le massage contribuerait, entre autres, au soulagement des maux de tête et à l’amélioration du processus digestif.
- La carte palmaire représente les mains. Les zones de stimulation s’avèrent un peu moins nombreuses que pour les pieds. On en compte une quarantaine, répartis notamment entre la paume de la main, le poignet et les doigts. Le système immunitaire bénéficierait des manipulations dans ce périmètre corporel. Une séance serait également propice à mieux gérer son stress et à stabiliser sa
- La carte faciale se compose, elle aussi, d’une quarantaine de points énergétiques. Le front, les joues et les tempes peuvent faire l’objet d’un massage relaxant et vitalisant. Cela favoriserait la réduction des tensions nerveuses, aiguiserait la clarté mentale et soutiendrait la détoxification.
Le corps en miniature
Précisions que les points sont eux-mêmes associés à des organes et autres parties du corps spécifiques. On considère, à titre d’exemple, que le front a un lien avec la vessie et l’intestin grêle. Le poignet entrerait en écho avec le système lymphatique. Quant aux talons, ils se rattachent aux organes reproducteurs.
Ainsi, les trois parties sur lesquelles on se focalise (pieds, mains, visage) reflètent elles-mêmes, à leur échelle, le corps dans son ensemble.
Encore une fois, la réflexologie ne saurait être considérée comme une alternative complète aux traitements médicaux conventionnels. Elle a parfaitement sa place en tant que thérapie complémentaire. Les praticiennes et praticiens dans ce domaine vont mettre en œuvre leur talent pour soulager leurs clients.
Connaître la carte ne suffit pas : il faut développer une capacité à administrer les massages subtilement et en donnant du sens à l’application. C’est pourquoi l’automassage, certes possible, rencontre rapidement ses limites.
Le réflexologue : un thérapeute également
Quoi qu’il en soit, la/le réflexologue ne joue pas un rôle exclusivement technique. D’abord parce que ses méthodes, on l’a vu, s’inscrivent dans une tradition holistique, par là-même spirituelle. Ensuite car la dimension humaine des rendez-vous est importante.
Son approche intégrative prend en compte non seulement les symptômes physiques, mais aussi les aspects émotionnels, mentaux et spirituels qui forment la constellation d’un état global.
En tant qu’accompagnateur, ce professionnel doit établir une relation de confiance, d’écoute avec ses clients. Il n’appliquera pas une feuille de route à « copier-coller » ; le profil, le vécu, les besoins de celle/celui qui lui demande de l’aide rythment et structurent le processus.
Au-delà du contexte immédiat de la séance, le réflexologue en vient souvent à livrer des conseils. Il peut, entre autres, inviter à la relaxation, transmettre des techniques d’auto-massage, ou encore « tailler sur mesure » des routines bien-être adaptées à chaque individu.
Dans certains cas, il orientera ses clients vers d’autres professionnels de la médecine douce ou de la médecine traditionnelle chinoise pour enrichir le suivi. Pour toutes ces raisons, le réflexologue devient un partenaire du mieux-être, guidant ceux qu’il accompagne vers une compréhension plus vine de leur corps et de leur esprit.
Il faut maintenant évoquer les aspects plus formels liés à ce métier. En commençant par faire le point sur la régulation.
Le métier de réflexologue est-il réglementé en France ?
Pourtant ancrée dans les mœurs et jouissant d’une reconnaissance toujours plus grande, la profession de réflexologue n’est toujours pas réglementée en France. Autrement dit, théoriquement, vous pourriez commencer à exercer dès aujourd’hui, rien qu’en apposant une plaque sur la porte d’un cabinet… à condition d’avoir validé les étapes de déclaration auprès de l’Urssaf.
En théorie, donc, car en pratique…
- Une formation professionnelle est indispensable si l’on souhaite aider les personnes de manière efficace et honnête.
- Le processus de certification permet à celle/celui qui le suit d’assimiler toutes les bases indispensables.
- La Fédération Française des Réflexologues promeut des normes élevées concernant la pratique de ce métier. Elle tient à préserver ; voire à consolider la légitimité de la profession au sein de l’hexagone.
Cette organisation, justement, s’est donnée pour mission d’établir un référentiel relatif à la pratique de la réflexologie. Sachant, et c’est intéressant, que cela n’exclue pas les affinités particulières pour telle ou telle méthode – tant que cette méthode est éthique et suit le sillon des valeurs communes.
N’hésitez pas à faire un tour sur le site officiel de la Fédération. Vous pourrez mesurer l’importance du cadre et de la rigueur qui sous-tendent le métier – tout en laissant aux praticiennes et praticiens une certaine liberté.
Comment se former au métier de réflexologue ?
Il existe plusieurs écoles permettant de se former au métier de réflexologue. Il est essentiel de se tourner vers une institution accréditée. Ainsi, vous pourrez témoigner d’une certification et intégrer organiquement le corps de métier.
Lors de leur parcours, les apprenantes/apprenants acquièrent une large batterie de connaissances et développent des compétences pointues :
- Il s’agit d’assimiler en profondeur l’anatomie humaine et sa cartographie – à la fois sur un plan général et par rapport aux points réflexes. Même si les praticiens en réflexologie ne sont pas des médecins, il leur faut connaître le corps de la même manière.
- Toutes les techniques de massage relatives à la réflexologie font l’objet de leçons théoriques et pratiques. Sachant, nous l’avons mentionné tout à l’heure, que certains détails peuvent changer en fonction des « courants ».
- D’autres disciplines peuvent venir compléter le cursus ; on pense à la naturopathie ou au shiatsu, par exemple.
Une bonne formation en réflexologie intègre en outre tous les impératifs liés à la l’éthique, plus généralement au guidage des clientes/clients. Par la suite, les élèves développeront leur propre « style », notamment conditionné par leur personnalité et leur vision du monde. Toujours est-il que certains principes sont à observer. En voici une sélection.
Un(e) réflexologue doit…
- Tenir compte des besoins de chaque individu, et adapter son approche en fonction.
- Avoir une excellente connaissance des aspects anatomiques ; et au-delà maîtriser la cartographique spécifique à la réflexologie.
- Comprendre les considérations spirituelles qui sous-tendent la profession. Quelqu’un de profondément cartésien ne se sentira pas vraiment à sa place en tant que réflexologue.
- Songer à la formation continue, pour rester en phase avec les découvertes, les innovations associées à sa
Un(e) réflexologue ne doit pas…
- Dépasser les limites fixées par le socle éthique. Tous les moments tactiles sont strictement définis, afin d’éviter les malentendus.
- Se présenter comme un « médecin », un « docteur » en mesure de faire le travail d’un spécialiste de la santé à sa place.
- Promettre des résultats exceptionnels. Il vaut mieux garder une certaine mesure, y compris lors des efforts promotionnels.
- Établir un lien de dépendance, comme si les séances étaient une condition au bien-être de la cliente/du client. En effet, l’autonomie reste un objectif sur le moyen terme. Les visites peuvent, par la suite, prendre un caractère ponctuel.
Réflexologue : comment se déclarer en tant qu’auto-entrepreneur ?
Attention : la cartographie de l’Urssaf peut être tout aussi complexe que celle des pieds ou des mains. Vous risquez d’ailleurs de faire… des pieds et des mains avant d’être reconnu officiellement comme réflexologue en France. 😉
Plus sérieusement, il faut se préparer à plusieurs démarches administratives avant de commencer à recevoir la clientèle. Le guichet unique, que vous pouvez consulter en suivant ce lien, a permis de simplifier, de rationnaliser les démarches.
Il faut néanmoins prévoir un certain délai, et réunir un grand panel de documents. En outre, vous serez amené(e) à renseigner le fameux code APE (dit aussi code NAF). En principe, les réflexologues sont associés au 8690F, à savoir la catégorie des « Activités de Santé Humaine non classées ailleurs ». Certes, la désignation n’est pas très flatteuse… mais qu’importe.
Ce qui est important, c’est de vous déclarer auprès de l’Urssaf. Si vous omettez cette étape, vous exercerez dans l’illégalité… Ni la facturation régulière, ni la déclaration d’impôts ne vous seront ouvertes. Autant faire les choses bien, pour pratiquer le métier de réflexologue en toute sérénité !
Comment développer son activité en tant que réflexologue ?
La réflexologie puise ses racines aux temps des pharaons… si bien que vous ne serez pas la première/le premier à utiliser le massage pour apaiser vos semblables. Plutôt que de croiser les doigts, envisagez une stratégie visant à assurer votre visibilité sur le marché.
Même si la « publicité » nous agace au détour des vidéos YouTube et dans le ventre des boîtes aux lettres, c’est le nerf de la guerre. Ainsi, vous pouvez…
- Promouvoir votre activité via la publicité payante. De nos jours, certains leviers comme Google Ads donnent des résultats très intéressants.
- Créer (ou faire créer) un site internet qui met en valeur votre cabinet. Une optimisation SEO contribuera à son classement sur les moteurs de recherche.
- Ne pas hésiter à parler de ce que vous faites. Même à l’ère du numérique, les bruits de couloir (positifs, en l’occurrence 😊) ont un certain pouvoir.
- Penser à créer votre fiche entreprise sur Google. Elle servira de repère à celles/ceux qui imaginent solliciter votre aide.
Bien d’autres techniques aident à augmenter ses bénéfices grâce à de nouvelles prises de rendez-vous. Sentez-vous libre de nous contacter pour que nous vous aiguillions à ce propos !
Le métier de réflexologue : masser pour apaiser
La réflexologie est de moins en moins décriée. Cela s’explique par l’acceptation croissante des métiers du bien-être.
Contrairement à d’autres disciplines d’ailleurs, celle-ci repose sur des principes, des codes, des repère très précis – la cartographie offre une base solide aux praticiennes et aux praticiens.
Cela ne doit pas vous empêcher de trouver un style bien à vous. Tant que vous gardez à l’esprit les impératifs moraux dont nous avons parlé, votre talent et votre potentiel viendront compléter le tableau avec brio.
Le massage est certes à l’épicentre des séances, mais vous pouvez aussi apaiser celle/celui qui vous fait confiance par votre présence et votre sagesse. Même si la formation et les procédures administratives semblent pénibles, c’est un métier humain que vous serez en mesure d’exercer. De quoi véritable prendre son pied… ou ses mains. Ou son visage. 😊
Article publié par :
Salons bien-etre.fr
Luka, créateur du site salons-bien-etre.fr à votre écoute pour répondre à toutes vos questions et besoins.
- Date de publication
- Mise à jour le : 12/07/2024
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